Zara Alexander

"Le respect irréfléchi de l’autorité est le plus grand ennemi de la vérité.
"



♦ Votre Identité...

Personnage

|- Age : [20 ans]
|- Sexe : [Masculin]
|- Groupe : [Revolutionnaire]
|- Île Natal : [Baterilla]
|- Objectifs : [Changer le monde]
|- Rang Souhaiter : [A venir]

Joueur
|- Prénom : [Pierre-Gilles]
|- Age : [18 ans]
|- Localisation : [Bretagne-Rennes]
|- Pourquoi ce forum ? : [Le concept m’intéresse énormément. Plus que le contexte, c’est l’innovation qui m’a interpellé.]
|- Présence sur 7 Jours : [7/7]
|- Votre Avatar : [Manga inconnu]

...Description Physique ♦

Alors il faut que je me décrive ? Bon, je suis un jeune adulte dans la force de l'âge, de bonne taille, je ne fais pas partis des plus grands non plus. J'ai une marque de fabrique, les cheveux rouges. Mi-long, on me reconnaît ainsi grâce à cette couleur que personne ne possède dans ma famille, étrange mais bon. Autrement, mes pupilles sont noirs, on me dit parfois que j'ai un regard profond, transperçant mais j'y crois pas trop. Mon nez est aquilin tandis que mes oreilles sont de forme lobée et enfin j'ai un cou assez court qui supporte un visage plutôt fin. Le reste du corps est banal, après tout je suis un gars musclé, avec des bras et des jambes.

Passons aux vêtements. Je porte continuellement un foulard qui me tombe dans le dos et un gant à la main droite (et pas à la gauche, j'ai perdu l'autre) de couleurs oranges et noirs où se trouvent des motifs d'arbres et fleurs (seulement sur le foulard). C'est l'intérieur du gant qui est orange, et l’extérieur qui est noir. Je suis en débardeur blanc sur laquelle se trouve un long manteau dont se trouve au bout une capuche et je porte un bermuda en toile noire sans poche avec une ceinture de "ficelle" orangée qui soutient ce bermuda. Pour finir aux pieds se trouvent mes deux bottes noires sans lacets, qui forment ainsi un parfait ensemble, si j'ose parler ainsi de moi. Je me vois donc comme un garçon musclé jeune et plein de ressources !

♦ Description Psychique...

Pour définir mon mental, je me situerai comme quelqu’un de loyal mais aussi d’honnête, durant les moments fait pour. C’est-à-dire que je n’hésiterai pas à mentir s’il le faut, pour le bien de mon but, ou de mon objectif fixé. Il est difficile de me cerner, après tout comment savoir si cette personne ment ou non ? Je suis prudent, très prudent. J’essaye de prendre un minimum de risque, de contrôler les actions futures, les actions et réactions des autres. Minutieux, rigoureux, introverti. Je reste les yeux fixé sur mon but, et rien n’y changera. A mes yeux, tout s’obtient par le mérite. Ceux qui ne méritent pas ce qu’ils ont ne méritent pas de vivre. Ainsi je sais me battre, et je n’hésiterai pas à frapper en traître si c’est la meilleure solution. Tactique et difficile à cerner, voilà mon profil.

...Histoire ♦

Baterilla – South Blue

Les premiers rayons du soleil atteignaient doucement le village de Yume. Paisible et inconnu de l’océan, sa population semblait éteinte aucun bruit ne dérangeant le calme de cet endroit. Seule la lumière filtrée sous la porte d’un bar détonnait avec l’ambiance d’habitude si tranquille. De la fumée s’éloignait dans la pénombre, s’évaporant à travers les nuages, signe de vie dans une ville endormie.

La porte s’ouvrit soudainement sur l’extérieur, illuminant la rue. Une ombre plana au sol et s’éloigna de l’endroit de convivialité, refermant la porte derrière elle. Désormais, les bruits de pas que faisait cette personne troublaient le silence habituel de Yume et se dirigeaient vers le port. Le soleil continuait sa lente progression, agressant les yeux de l’homme qui rabattit sa capuche sur sa tête et qui continuait d’avancer rapidement. Entendant des voix provenant de la cote, il s’arrêta au coin d’un muret et jeta un œil discret, voyant alors des soldats de la marine discutant vivement. Dirigeant son regard vers la provenance de ces étrangers, celui-ci s’arrêta sur un énorme bateau portant les insignes de la marine et d’un autre, inconnu. Il remarqua alors que parmi ces matelots se trouvaient des personnes étranges, cachées sous de grands manteaux et portants des masques. N’aimant pas cette présence, il fit demi-tour et se retrouva alors face au barman, qui patientait devant son pub en tapant du pied par terre. Celui-ci apostropha alors celui qui s’approchait sous sa capuche d’une voix dure :

-Alexander ! Tu as encore oublié de payer l’addition.

Le dénommé Alexander continua sa route et entra le bâtiment suivant le propriétaire, et s’assit au comptoir.

-Je te paierai, ne t’en fais pas. Sert moi quelque chose à boire en attendant, n’importe quoi. Tout m’ira.

Recevant son verre, Alexander se perdit dans ses pensées, recherchant où il avait déjà vu cet insigne. Les souvenirs se défilaient dans sa tête, son enfance le faisant toujours souffrir.



Une enfance douloureuse

Je ne me souviens plus de quel endroit je suis né, seulement que mes parents étaient des nobles imbéciles et présomptueux. A leurs yeux, je n’existais que pour affirmer leur statut. Mon père m’avait annoncé que je serais marié à une riche héritière et que je vivrais ainsi. Depuis tout petit, ils ne me montraient aucun signe d’affection. J’étais forcé d’apprendre à lire et à écrire, forcé d’apprendre la culture de ce monde, son histoire, les sciences et tout ce qu’il en incombait. Je devais suivre des cours interminables, et si je n’étais pas attentif mes punitions ne valaient guère mieux que celles que les esclaves de ma famille recevaient. D’ailleurs, ils étaient les seuls que j’aimais dans ma famille. Ils me faisaient part de leurs expériences, de leurs aventures et de leurs rêves. J’aimais ces gens et ne plus les revoir m’avait brisé le cœur. Je me souviens encore de l’un d’eux, anciennement pirate qui m’avait raconté ce qu’il avait vécu avec son équipage. Les îles qu’il m’avait décrit sur ce qu’on appelait GrandLine m’avaient éblouie, je rêvais alors de vivre moi aussi des aventures et de voguer sur les mers avec des amis. Mais chaque jour, la réalité me rappelait à l’ordre. Alexander Zara, fils de la noble famille des Zara. Voilà ce que j’étais aux yeux du monde. Traité comme un moins que rien, n’aimant pas ma vie future, j’avais décidé de m’enfuir un soir où la lune était cachée par des nuages. Montant à bord d’une barque, je m’étais alors endormie au beau milieu de l’océan, voyant mon heure arriver.


Une nouvelle vie à Baterilla

Je suis probablement un chanceux, mais on m’avait repêché au bord d’un bateau quelconque, m’emmenant au port le plus proche. A vrai dire, je n’étais pas rassuré. Débarquer dans un endroit inconnu, ne connaissant pas même son nom, ni aucun de ces habitants, relevait du suicide. Pourtant, le capitaine du navire m’avait gentiment proposé de vivre quelques temps au sein d’une famille, des amis à lui apparemment. Je ne savais que penser et il m’avait fallu accepter sentant mon ventre crier famine.

Je ne voulais pas être débiteur de qui conques et j’avais alors décidé de me débrouiller seul. Pour un gamin de 6 ou 7 ans, c’était assez présomptueux. Mais sans compter le fait que je sache lire et écrire.. En lisant le journal, j’avais compris que le pub du village recherchait un apprenti. Ainsi je m’étais alors engagé, travaillant dur chaque jour, usant de ce que j’avais appris pour faire les comptes, faisant sortir ceux qui faisaient trop de bruit. Je devais parfois arrêter des bagarres, mais avec le temps j’avais finis par me développer et grandir, devenant à 20 ans un jeune homme plein de ressources. J’avais dû apprendre à naviguer pour pêcher, j’écoutais les histoires de ceux qui venaient au village faire une pause dans leur périple et je pouvais suivre l’actualité à travers les journaux comme le news-coo.

Concernant ces nouvelles, il ne se passait plus un moins sans qu’on entende parler de révolte. Une révolution faisait rage dans le monde et à vrai dire, je ne pouvais pas les blâmer. Je défendais même de vive voix les révolutionnaires contre les propos de ceux qui buvaient un verre au bar et qui osaient en dire du mal. On racontait dans les journaux que les révolutionnaires saccageaient les villages, brulaient des royaumes pour les faire plier par la force, mais pour moi tout ceci n’était qu’illusion. J’avais vu des esclaves et écouter tellement d’histoires, lu tellement de récits que je ne pouvais être qu’en accord avec ce mouvement contre le gouvernement.



Retour à la réalité


-Alexander ? Tu m’écoutes ?

Une voix m’avait tirée de mes pensées, je voyais devant moi celui que je considérais comme mon père, ce barman qui m’avait offert le couvert.

-Oui oui, qu’y a-t-il ?

-Des clients pour toi, il est temps de travailler, tu as assez roupillé.

Finissant mon verre, je me retournais et me dépêchais d’accueillir ces nouveaux venus. Je me demandais bien ce qu’ils faisaient là à cette heure si matinale mais ce n’était pas un problème en soit. J’étais payé pour travailler et ça m’allait très bien. Les « clients » étaient de ces types encapuchonnés et masqués, au nombre de trois. Ils n’avaient pas l’air de vouloir boire un verre, mais il fallait bien faire ce job.

-Bonjour ! Que puis-je pour vous ? Dis-je en m’adressant à ces étrangers.

Le plus gros me regarda et s’adressa à moi en me montrant une photo d’un garçon.

-Connaissez-vous ce petit ? Il s’appelle Alexander Zara et sa famille le recherche.

-Non pas du tout, jamais entendu parler, leur répondis-je sans montrer d’intérêt pour la photo.

L’homme partit sans répondre emmenant avec lui les deux gorilles qui l’accompagnaient. Je devais surement rêver, ma famille me cherchait. Je ne savais pas comment ils m’avaient trouvé mais je ne resterais pas longtemps dans les parages. Mon père adoptif m’agrippa le dos et me fit volte-face, me regardant bien droitement.

-Alexander, ils sont là pour toi ! Ce sont les soldats des tenryuubitos, tu ne peux pas rester ici, ou nous serons tous en danger ! Me disait-il rapidement.

Je le voyais paniquer et souffler comme un bœuf. L’insigne inconnu était donc celui des tenryuubitos. Je le reconnaissais à présent, c’était celui qui se trouvait sur le front des esclaves de ma famille. Un frisson me parcouru mais je comprenais que je ne pourrais pas rester plus de temps au village.

-Père, je suis désolé pour tous les problèmes que j’ai pu te causer, celui-là plus que les autres.

Je le serrais dans mes bras, j’avais les larmes qui coulaient sur le long des joues et ça m’était incroyablement difficile de ne pas les retenir. Je sortais alors en courant dans la rue et m’enfuyant loin de l’endroit où j’avais vécu de nombreuses années pour atteindre le port. L’activité y grouillait et je pouvais voir plusieurs membres du village adossés contre un mur, se faisant interroger. Je regrettais d’être venu ici. Ces habitants ne méritaient pas ces traitements, alors que je voyais les hommes qui tenaient tête à la marine se faire rouer de coups. M’approchant en cachette, j’entendis une conversation entre le colosse de tout à l’heure et un homme en costume noir.

-Nous ne le trouvons pas monsieur mais les hommes inspectent toujours les bâtiments. Cependant peut-être qu’il n’est pas ici et que les informations sont fausses. Ne croyez-vous pas que nous devrions partir d’ici ?

-S’il n’est pas ici, nous ne devons pas laisser de mauvaise image nous concernant. Brûlez tout, nous partons.

Je devais avoir mal entendu, mais ils comptaient faire disparaître ce village qui n’avait rien à voir là-dedans, pour une raison absurde… Que pouvais-je faire ? Si je me montrais, cela voudrait dire que le village leur aurait mentit. Je me résignais donc à m’enfuir. Je savais qu’il existait une ville de l’autre côté de l’île de Baterilla mais je n’y étais jamais allé. J’irais donc chez eux et de là je prendrais la mer. Désormais, je serais contre ce régime. Le gouvernement mondial ne valait rien à mes yeux, un jour je changerais le monde, et ces injustices disparaitraient à jamais.



Ainsi, débuta la vie d’Alexander.

© Œuvre by Kellod Siran pour One Piece Atarashii Jidai